La nuit vient de prendre fin
Et je me lève avec le jour naissant
La pluie d’hiver froide tambourine
Sur les carreaux embués et sur les toits d’argile
Et j’ai mal dormi…
Les marchands ambulants
Ont du mal à installer leurs étals
Car tout est mouillé (premier baptême ?):
Les trottoirs, les rues et les cœurs
Hardi, courage il faut bien gagner sa croûte
Et les sanglots larmoyants des nuages noirs
Ne font rien à l’affaire
Derrière les bruyères posées sur le rebord
De ma fenêtre grise sous le temps orageux
Distinguant à peine les passants
Sous les parapluies multicolores
Je m’enfuis vers des mondes neufs et imaginaires
Inondés de soleil, irisés de raies chaleureuses
Mais où sont-ils ? Dormez-vous ?
Dans nos têtes, dans nos cœurs, dans nos âmes
Enfantines et neuves comme des tirelires
Où s’entassent les souvenirs tristes et bons
Les situations périlleuses de nos amours
Et nos actions moins héroïques et glauques
Au bout du chemin quel qu’il soit
Lumineux dans l’Esprit ou enténébré
De nos mesquineries et enfantillages
La Mort nous prendra comme elle prend
Les riches et les pauvres, les inconnus et les sans-grade
Nous laissant tout nus et désœuvrés
Dans le grand vide de notre histoire banale
À en mourir sans un adieu.
Bonjour William !
C’est Sabrina, ex ESL ! Je ne crois pas avoir jamais commenté un de tes textes sur la plate-forme, mais j’ai enfin pris le temps de découvrir ton univers. Et quel plaisir à te lire. J’ai beaucoup apprécié celui-ci, on se laisse emporter par tes mots, c’est profond, rythmé, poétique, sur cette universalité qui nous hante tous, cette mort programmée, plus ou moins de manière abrupte ou lointaine. Je te lirai avec plaisir. Belle journée à toi, et belle inspiration pour tous tes projets. Sabrina P.
Bonjour Sabrina
Il me semble que j’avais commenté l’un de tes textes intitulé « Meurtrissures » et qui décrivait les problèmes soulevés dans l’âme et dans le coeur de l’écrivain devant sa « page blanche » qu’il lui tarde de noircir en suivant son inspiration.
Merci pour ton commentaire; c’est un « vieux texte » de 2007 enfouit dans les méandres de ma mémoire et de l’ordinateur et que je redécouvre à l’occasion de ma nouvelle envie d’écrire. Je suis passé à l’écriture au longs cours et je perçois maintenant touselles différences entre les deux écritures.
Je ne sais pas si tu as un blog mais si c’est le cas envoie-moi le lien pour m’y abonner. Bon dimanche
Oui, tu as raison ! C’était d’ailleurs un style tout à fait différent sur ce texte-là 🙂
J’ai un blog bien sûr, le voici, avec grand plaisir !
https://entreleslignes.blog
Bon courage pour ton travail au long cours, je te souhaite de réussir et te lirai avec joie.
Belle journée à toi, Sabrina.
Joli poème ! J’apprécie beaucoup tes mots posés au gré de ta pensée. Poétique… J’adhère 😉
Merci Dorothée et bonne journée ensoleillée !