Une vie comme des milliers d’autres
A suspendu son cours tranquille
Dans une chambre parmi les nôtres,
Et dans les rumeurs de la ville.
Serrer la main pour la dernière fois,
Déposer un baiser sur le front enfin reposé,
Dire intérieurement une prière dans un élan de foi,
Imaginer son âme à travers les nuages s’envoler !
Nos mémoires déchirées en cet instant
Font appel aux souvenirs les plus anciens.
Comment revenir en arrière maintenant ?
Et vivre les jours sans toi, au quotidien.
Non vraiment plus rien ne sera comme avant
Cela semble banal à dire mais seule la nature
Reverdira, renaîtra, ressuscitera comme toi, Maman
Et tous les printemps du monde soigneront nos fêlures.
Bonjour William,
Tu nous offres un moment de beauté pure et simple avec ce poème qui nous va droit au cœur. Que la poésie est magique pour parler de l’intime…
M-Eve
Bonjour Éve,
C’est vrai que certains évènements particuliers de notre vie nous poussent à « écrire » ce que nous ressentons au plus profond de notre être. Après les pleurs et la tristesse viennent les mots! Merci et bonne journée